La peur du déclassement - Eric Maurin
- En français. Publié en 2009.
Déclassement, le mot est sur toutes les lèvres et tous les media, aujourd'hui. Mais plus que sa nature irrévocable, il couvre des notions très distinctes. La plus apparente des deux est que les ruptures amènent les individus à voir leurs positions sociales être déclassées. La seconde est encore plus décisive : elle est celle de la peur d'être déclassé. Source de concurrence et de frustrations généralisés, la peur du déclassement devient une source négative d'énergie dans notre société. Sur la base de cette explication, l'auteur offre une nouvelle lecture de notre société, à travers la compréhension de ses facteurs clefs, et nous aide à repenser aux conditions de sa reformation.
-> Conscient que le monde tel que nous le voyons aujourd'hui se mouvoie de plus en plus vite, et que rien ne doit être considéré comme un dû, tant le travail, la famille, les compétences que l'environnement social, je suis toujours assez à la recherche d'un cadre de compréhension élargie à ce sujet. L'auteur apporte de nouvelles perspectives à celui-ci, en argumentant que "ceux qui n'ont pas" ne sont pas en fait les plus à craindre, car les plus véloces sont en fait ceux qui ont développés dans les cercles sociaux et professionnels cette peur de perdre les avantages et les status acquis qui sont devenus une part intrinsèque et naturelle de leurs vies. En d'autres mots, la nécessité de devoir en perdre, au titre de l'adaptation de notre société, et du plus grand nombre d'individus, au monde actuel en effraye une grande majorité d'entre eux , car cette nécessité est loin d'être partagée et comprise.
Déclassement, le mot est sur toutes les lèvres et tous les media, aujourd'hui. Mais plus que sa nature irrévocable, il couvre des notions très distinctes. La plus apparente des deux est que les ruptures amènent les individus à voir leurs positions sociales être déclassées. La seconde est encore plus décisive : elle est celle de la peur d'être déclassé. Source de concurrence et de frustrations généralisés, la peur du déclassement devient une source négative d'énergie dans notre société. Sur la base de cette explication, l'auteur offre une nouvelle lecture de notre société, à travers la compréhension de ses facteurs clefs, et nous aide à repenser aux conditions de sa reformation.
-> Conscient que le monde tel que nous le voyons aujourd'hui se mouvoie de plus en plus vite, et que rien ne doit être considéré comme un dû, tant le travail, la famille, les compétences que l'environnement social, je suis toujours assez à la recherche d'un cadre de compréhension élargie à ce sujet. L'auteur apporte de nouvelles perspectives à celui-ci, en argumentant que "ceux qui n'ont pas" ne sont pas en fait les plus à craindre, car les plus véloces sont en fait ceux qui ont développés dans les cercles sociaux et professionnels cette peur de perdre les avantages et les status acquis qui sont devenus une part intrinsèque et naturelle de leurs vies. En d'autres mots, la nécessité de devoir en perdre, au titre de l'adaptation de notre société, et du plus grand nombre d'individus, au monde actuel en effraye une grande majorité d'entre eux , car cette nécessité est loin d'être partagée et comprise.